mercredi 30 janvier 2008

Une chaine éditoriale : Scenari

En passant à l'exposition Linux à la Défense, j'ai vu (et acheté) le livre Scenari de Stéphane Crozat chez Eyrolles. J'ai passé quelques heures à le découvrir avec l'aide du site de ce projet open-source, parce qu'il offre une ressource dont j'avais besoin.
On perd beaucoup de temps à présenter le même contenu sous diverses formes : texte classique (OpenOffice Writer ou Word), PDF, HTML pour le net : les exportations ne sont pas optimales pour les médias autres que celui d'origine en sorte que l'on fait des retouches et que la maintenance du document fait perdre beaucoup de temps, dès lors que l'on n'est pas dans le jetable.
Avec Scenari, on crée un contenu contraint par un modèle, sous une forme WYSIWYM (you see what you mean, vous voyez votre intention), puis on le publie sous plusieurs formes, en bénéficiant de présentations optimisées pour chaque média.
Scenari utilise à cet effet l'ensemble des outils XML et CSS de manière transparente, totalement du coté auteur. On distingue donc la sémantique de la forme concrète.
Un jeu de modèles prêt à l'usage permet d'entrer rapidement dans la méthode (je l'ai fait en une soirée), et l'on peut bien sûr créer ses propres modèles, en séparant bien le contenu et la présentation. Le modèle peut être très spécifique et contraint ou très généraliste. L'usage des modèles sépare les rôles d'auteur et d'éditeur ou les moments où l'on a une casquette puis l'autre, permettant la cohérence de présentation et la réutilisation du travail de présentation.
Avec Scenari et Scribus, on n'est plus scotchés à la bureautique !
Un outil robuste, agréable, professionnel (utilisé dans l'aéronautique) mais facile à utiliser, open-source, que demande le peuple ? Merci à l'UTC.
Cerise sur le gâteau : Scenari est multimédia, il permet d'éditer son et images fixes ou vidéo.


dimanche 13 janvier 2008

Bibliographie

Livres intéressants récemment acquis :
  1. Reasoning Web . Tutorial lectures - Grigoris Antoniou et al - Springer 2007
  2. Microformats - John Allsop - friendsof 2007

Mindmeister et autres outils de mindmapping

En explorant les outils de mindmapping, je viens de découvrir Mindmeister
et de l'expérimenter. C'est un bon produit.
J'apprécie :
  • le caractère Web 2.0 : rien à installer ni à sauvegarder, pour des fonctionnalités très honorables comparées aux produits analogues
  • la possibilité d'imports et exports avec les formats de Freemind et de Mindmanager.
  • la fonctionnalité d'export sur le web, sans perdre la flexibilité de pliage
  • la possibilité d'accès concurrents en fait un outil de coopération
  • la possibilité d'usage offline par l'entremise de Google gears
  • une ergonomie de bonne qualité : pas de prise de tête inutile
  • je n'ai pas (encore ?) rencontré de bug
  • un business model raisonnable (version d'entrée gratuite utilisable) permettant probablement que le produit soit durable.
Mais bien sûr la signification (la sémantique) des liens reste implicite, et c'est parfois dommage.
Pourquoi pas un produit open-source ? Cela n'implique pas la gratuité.
Je n'ai pas trouvé d'internationalisation significative.

lundi 10 décembre 2007

jean-luc escudié on WEB 2.0 & 3.0

L'idée est de partager quelques découvertes et idées sur les nouveaux usages du WEB, puis d'y contribuer. Plusieurs domaines sont dès maintenant intéressants.
Les cartes heuristiques (mind mapping)
Mindmanager
Freemind
Motplus
Le web sémantique (rdf, owl et cousins)
Le WEB social
Le partage de signets (social bookmarking : del.icio.us yoono)
Myspace, Peuplade... et autres buzz.
La programmation lettrée (literate programming) avec Leo,
et bien sûr les Wikis avec Wikipedia.

Avec ces outils, on peut organiser ses idées ou connaissances, les présenter et les partager.
Les possibilités de collaboration vont se développer, notamment par la convergence et le métissage de plusieurs de ces approches.
Par exemple, l'explicitation du sens des liens des cartes dites sémantiques est encore rare (MotPlus ne sort que timidement des milieux académiques). Portant ce serait utile, et rdf en offre l'opportunité. Le web dit sémantique est en fait souvent simplement paramétré par les données ; pourquoi pas. Mais un zeste de sémantique dans un sens plus précis, tel qu'on l'emploie en linguistique notamment, allons-nous savoir le faire ?
J'ai l'intention de suivre les intiatives dans ce domaine, d'en parler, et j'apprécierai d'en découvrir, ainsi que d'échanger avec des personnes partageant ces centres d'intérêt.

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